• Ils ont quitté le village il y a deux ou trois mois.

    Ils se sont installés dans un autre village de l'autre côté du Rhône.

    Par hasard , je la rencontre.

    Nous nous embrassons.

    Je lui demande s'ils  se sont bien habitués à leur nouvelle demeure, à leur nouvel entourage.

    Elle me répond avec un sourire ravi. Tout va pour le mieux.

    Leur petite s'est bien adaptée à sa nouvelle école.

    - "Elle est beaucoup plus grande et elle y a trouvé plein de petites copines, me dit-elle, et puis, ajoute-t-elle, là-bas,

    ce n'est pas une école normale, une école à deux classes !  Là où nous sommes, c'est beaucoup mieux, il y a cent élèves"

    j'espère qu'elle ne tiendra pas ce genre de discours à ses anciennes voisines si par hasard elle les rencontre, elles ne seraient peut-être pas très heureuses si elles entendaient dire que l'école où vont leurs enfants n'est pas normale.

    Nous avons tous par moments des paroles malheureuses....Elles ne reflètent pas toujours notre véritable pensée...

    Et puis il faut savoir rire de nos maladresses et de celles des autres.

    Et je suis quand même contente de cette rencontre et de savoir qu'ils se sont adaptés sans difficulté à leur nouvelle vie.


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  • L’amitié.

     

    Il s'appelait DÉSIRÉ , c'était un pauvre fermier écossais.

    Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille,

     il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche.

    Il laissa tomber ses outils,

    y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille

    dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.

    Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.

    Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme.

    Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta

    comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.

      Je veux vous récompenser, dit le noble.

    Vous avez sauvé la vie de mon fils!

     Je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait répondit le fermier écossais.

    Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.

    C'est votre fils? demanda le noble.

     Oui, répondit fièrement le fermier.

     Alors, je vous propose un marché.

    Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils.

    Si le fils ressemble au père, je suis sûr

    qu'il sera un homme duquel tous deux seront fiers.

    Et le fermier accepta.

    Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles

    et à la grande finale,

     il fut diplômé de l'Ecole de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres.

    Porteur d'une grande aspiration, il continua jusqu'à être connu du monde entier.

     Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.

    Des années plus tard, le fils du même noble

     qui avait été sauvé du marécage était atteint d'une pneumonie.

    Qui lui sauva la vie, cette fois ?... La pénicilline.

    Comment s'appelait le noble ?

    Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill.

    Quelqu'un a dit un jour :

    " Tout ce qui s'en va, revient... "

     Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.

    Aime comme si tu n'avais jamais été blessé.

    Danse comme si personne ne te regardait.

    Chante comme si personne ne t'écoutait.

    Vis comme si le Ciel était sur la Terre.

     

    C'est la Semaine Internationale de l'Amitié.

    Envoie ce message à tous ceux que tu considères tes amis

    Envoie-le et tu amélioreras la journée de quelqu'un.

    Il ne se passera rien si tu ne le fais pas.

    Mais si tu le fais, quelqu'un sourira grâce à toi.

    Si les bisous étaient de l'eau , je te donnerais la mer.

    Si les câlins étaient des feuilles, je te donnerais un arbre.

    Si la vie était une planète, je te donnerais une galaxie.

    Si l'amitié était la vie , je te donnerais la mienne.

     

     


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  •  

    Ils n'étaient pas très jeunes,

    pas très vieux non plus.

    Voilà déjà trois ou quatre ans qu'ils s'étaient rencontrés

    et qu'ils étaient unis.

    Et ils n'en revenaient pas.

    Que ce bonheur là leur fut venu

    alors qu'ils ne l'attendaient plus !

    Et régulièrement ils venaient rendre visite

    à l'ami chez qui cette première rencontre avait eu lieu !

     

    Hier justement je passais chez lui

    et ils étaient là pour une brève visite.

    Nous allons profiter du soleil, disait-elle,

    il nous a manqué ces jours-ci

    Et ils sont partis, le sourire aux lèvres,

    la joie au coeur,

    toujours aussi ravis,

    toujours aussi émerveillés

    que la première fois.

     

    Il faudrait faire leur portrait, me dis-je

     

    Mais comment mettre dans le tableau

    la lumière qui transparaît sur leur visage ?


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  •  

    J'ai besoin d'un peu de repos.

    Je m'allonge sur le canapé.

    Je ferme les yeux.

    Collé au plafond, un visage m'apparaît.

    C'est un visage de jeune  femme.

    Pourquoi  est-elle triste et inquiète?

    Je ne sais.

    Et pourquoi dois-je fermer les yeux pour la voir?

    Je ne sais.

     

    Je me lève.

    Je vaque à mes occupations.

    Je l'oublie.

    Et voilà qu'elle réapparaît.

    Elle ne me quitte plus.

    Je voudrai la connaître.

    Il me semble que si je perçais son mystère,

    si je la regardais avec assez d'amour,

    il me semble qu'elle pourrait me sourire,

    qu'elle pourrait enfin dévoiler sa lumineuse vérité.

     


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  • Il est huit heures du matin et déjà sonne le téléphone.

    Un monsieur que je ne connais pas désire me rencontrer.

    Il a 89 ans et je fais partie d'une association dont il fut l'un des membres fondateurs

    et bien qu'il ne puisse plus guère y participer à cause de ses difficultés  de  déplacement, la vie de cette association lui tient profondément à coeur.

    Et voilà plusieurs mois qu'il s'interroge pour savoir quelle décision, quelle contribution peut être la sienne pour la revivifier. Et l'autre matin,après de longues hésitations peut-être, il m'a téléphoné.

     

    Et me voilà devant lui. Tout d'abord, je le sens si  enfermé dans ses principes que je crois tout dialogue impossible. Je vais, me dis-je, être polie,je vais le rassurer, lui dire qu'il y a toujours des conférences intéressantes...et puis partir, oublier ce temps vide....Alors je l'écoute me dire ses inquiétudes, j'essaie de voir la situation avec ses yeux...Et trois quarts d'heure après, au moment de nous quitter,je ne sais quand s'est produite la métamorphose et quel déclic l'a provoquée...Mais le monsieur borné que j'avais devant moi et qui s'encolérait parce qu'un conférencier avait dit quelque chose qui ne lui convenait pas...Eh bien, ce monsieur m'interroge avec bienveillance pour savoir qui je suis et ce que je pense et je me surprends en train de lui diredire que j'accorde à chacun le droit de chercher son chemin...et il accepte mes dires sans être perturbé ...

    De la défiance  et du  mécontentement, il est passé au plaisir de la rencontre et de la découverte et il me répète plusieurs fois que je peux revenir le voir maintenant que je sais où il habite.

    Quand et comment s'est produite la transformation?  Je n'ai pas su m'en apercevoir, je n'ai pu que la constater une fois accomplie, et  cela me tracasse un peu,j'ai manqué d'attention. Ou peut-être dois-je en déduire que la transformation se produit toujours à notre insu ? Ou peut-être est-ce notre regard qui la provoque?

      Quand je suis entrée dans ce foyer de personnes âgées, malgré l'extrême propreté des lieux, la première sensation fut de répulsion. Ces vieilles personnes désoeuvrées qui attendaient, le regard vide, un je ne sais quoi qui ne viendrait pas, ces bribes de conversation qui sentaient l'aigre et le ressassé...Quelle tristesse ! Quelle tristesse !

    Mais quand je suis repartie, le vieil homme m'avait découvert une ouverture plus grande que celle que j'imaginais et me présentant sa femme dans une chaise roulante, il me dit avec tant de conviction :"Ma chère épouse" et elle, elle l'avait regardé d'un air si amoureux  "Mon cher époux" lui avait-elle dit et ensuite seulement elle m'avait regardé et m'avait souri.

    Le gris des couloirs était devenu bleu tendre, et comme les pouces de Tistou, le sourire des deux vieuxavait fait jaillir des fleurs et je suis repartie en respirant leur parfum.


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