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    Le ciel maussade de ce jour a été illuminé  par le charmant spectacle qu'un groupe de chanteurs musiciens mous a offert à la ville voisine.

     

    Un bel assortiment du malheur de la chanson française

     

    Un cocktail d'humour, de gravité, d'engagement, de passion

     

    14 chanteurs et leur pianiste

    Et ils ne se contentent pas de chanter, ils jouent leurs chansons, ils les mettent en espace.

    Il n'y a pas que nos oreilles qui se régalent..mais nos yeux et notre coeur tout autant.

     

    Certaines de ses chansons sont connues

    il y a des chansons de  Alain Souchon, Anne Sylvestre, Sanseverino, Francis Lemarque, Higelin, Romain Didier,  Alain Leprest

    mais aussi  Fredo de Bernard Dimey,  "Je t'écris d ela main Gauche de Danièle Messia injustement oubliée..   Les mots de Vintrigner...

    La variété de la chanson française est vraiment un bonheur de découverte...

     

    Nous rentrons chez nous juste au moment où la neige virevolte de tous côtés..heureusement ,   la route n'est pas trop longue..et c'est un plaisir de retrouver son chez soi


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    Le maître indien du sitar, Ravi Shankar, qui a influencé de nombreux artistes étrangers, des Beatles au violoniste classique Yehudi Menuhin, est décédé aux Etats-Unis à l'âge de 92 ans.

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    Photographe : Ravi Raveendran :: Le maître indien du sitar, Ravi Shankar, le 25 février 2004 à New Delhi photo : Ravi Raveendran, AFP

    Ravi Shankar, père de la chanteuse de jazz et pop-folk Norah Jones, est décédé dans un hôpital de San Diego, où il avait récemment subi une intervention chirurgicale pour le remplacement d'une valve cardiaque.

    Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a fait part de sa tristesse et évoqué la perte d'"un trésor national et d'un ambassadeur mondial de l'héritage culturel de l'Inde".

     

     

    Ravi Shankar, qui vivait en Californie, était né dans la ville sacrée de Bénarès, sur les bords du Gange, le 7 avril 1920. Il venait d'une famille de brahmanes, la plus haute caste dans la complexe société traditionnelle hindoue. 

    Le guitariste des Beatles, George Harrison, devint son élève dans les années 1960 et tous deux collaborèrent ensuite à plusieurs projets, notamment lors d'un concert de bienfaisance pour le Bangladesh en 1971. Harrison avait surnommé Ravi Shankar "le parrain de la World Music".

    En plein mouvement hippie, il s'était produit au festival de Woodstock (Etats-Unis) en 1969 aux côtés de Janis Joplin et Jimi Hendrix, devant près de 500.000 spectateurs.

    Bien que les sons envoûtants du sitar aient irrigué la pop music depuis quarante ans, en partie grâce à lui, ils gardent le même pouvoir de fascination chez les Occidentaux.

    Tantôt méditative, tantôt échevelée mais toujours raffinée et complexe, cette musique construite en partie sur l'improvisation est hypnotique et mystérieuse, propice au vagabondage de l'esprit, comme hors du temps.

    Dans une déclaration publiée de New York via le compte Twitter du musicien, sa veuve, Sukanya, et sa fille, Anoushka, ont expliqué que "sa santé était fragile depuis plusieurs années et jeudi (dernier), il a subi une opération qui pouvait potentiellement lui donné un nouveau souffle".

    "Malheureusement, en dépit des meilleurs efforts des chirurgiens et des médecins à son chevet, son corps n'a pas résisté à la fatigue de l'opération. Nous étions à ses côtés lorsqu'il est décédé", ont-elles ajouté.

    "Même si c'est un temps de chagrin et de tristesse, c'est aussi le temps du remerciement et de la gratitude pour l'avoir eu dans nos vies", ont ajouté les deux femmes.

    Sa famille et la fondation Ravi Shankar ont expliqué qu'il souffrait de problèmes respiratoires et cardiaques.

    Selon le texte de son entourage, le musicien s'était produit pour la dernière fois en concert le 4 novembre à Long Beach, en Californie, avec sa fille Anoushka, joueuse de sitar accomplie.

     

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    Vous pouvez l'entendre en cliquant au-dessus

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  • 2012-015-012orgues-de-Barbarie-a-Crest-001.jpg 

     

     

    C'était le premier festival des orgues de Barbarie à Crest.

    ILs sont disséminés dans toute la ville.

    Dans une petite rue, quelques personnes déguisées en clown dansent au son de l'orgue.

     

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    Au bout de la rue, j'en découvre d'autres, ils ont fait un émule : un homme assis à la terrasse du bistro se lève et les rejoint...Puis ils se dirigent vers moi qui vient juste de prendre une photo;

     

     

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    Le voici..il m'invite à danser...Je lui souris..Et voilà qu'une jeune fille arrive qui le connaît..Il la prend par l'épaule et cueille un zinnia dans le bac à fleurs du café et le lui offre...Il en cueille un deuxième et me l'apporte...Tout réjoui, il regarde à nouveau les danseurs et me dit : "La France n'est pas foutue"...Je l'approuve d'un sourire...

     

     

    Je vais un peu plus loin et découvre des gens de mon village qui ont sorti  leur orgue...Je chante deux chansons avec eux...et puis je m'en vais. Photo : FESTIVAL D'ORGUES DE BARBARIE dans le cadre des Journées du Patrimoine dans toute la ville de CREST Samedi 15 de 14 à 18 H Dimanche 16 Septembre de 10 H à 12 H et de 14 H à 17 H

     

     

    Une dernière halte au kiosque où voisinent deux orgues

     

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    Du soleil, du vent, un ciel bleu

    Des sentiers bordés de fleurs

    Des montagnes...

     

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    Un festival

    Le festival des chapelles dans le Vercors

    De l'amitié

    de la chaleur humaine

    Ce mini festival est porté par un bon groupe de bénévoles qui se sentent liés par un même projet : faire connaître leur région, leurs chapelles, faire connaître la musique

    Hier cela se passait à Rochechinard: petite commune d'une centaine d'habitants

    Il y a là une chapelle  hissée sur un piton rocheux avec son cimetière, les restes d'un vieux château médièval, une auberge...un musée...

     

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    Avant le concert, certains piquent niquent devant la chapelle, d'autres vont se promener sur les sentiers voisins.

     

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    .La vue est superbe.

     

    Puis nous entrons dans la chapelle pour écouter  les doudouk avec les percussions (dhol) et un chanteur à la voix superbe...C'est de la musique arménienne...En sortant, une vieille dame me demande si je connais l'Arménie...Je lui souris et lui réponds par la négative, je suis surprise et ne sais pas engager la conversation avec des inconnus...C'est que, me dit-elle, vous alliez l'air de tellement vibrer en écoutant la musique..Je regrette maintenant de n'avoir pas su saisir ce lien qu'elle m'offrait, j'aurais dû lui demander comment c'était dans son pays et ce que ça lui faisait, à elle, d'entendre cette musique ...Elle avait envie de parler , la petite dame et je ne l'ai pas compris assez vite.

     

    La musique de doudouk est pratiquée en Arménie, en Géorgie, en Iran et en Azerbïdjan et jusque dans le Turkestan chinois.

    C'est un instrument à anche double, cousin des hautbois et des bassons, à la sonorité sombre, chaude et douce...Il est fait en bois d'abricotier .

    Comme on voyage bien dans sa tête en l'écoutant !

     

                                                                       


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  • "Chants de félicité ou de lamentation, c'est tout un.

     

    Moi aussi, à ma modeste manière, j'entre dans la cohorte des chantres qui maintiennent allumée la Voie Lactée des âmes aimées et aimantantes.

     

    Ma musique, à présent, est plus proche de la résonance de l'âme. Chose vraie peut-être depuis toujours, néanmoins renversante découverte pour moi.

     

     Le chant le plus authentique est plus qu'un produit maîtrisé par l'esprit; il jaillit bien de l'âme.

     

     La grande affaire pour un artiste, j'en suis persuadé maintant, c'est d'entendre et de donner à entendre l'âme qui l'habite et qui résonne de fait à l'âme cachée de l'univers."

                          

                                                            François Cheng (quand reviennent les âmes errantes, page 46)

     

     

    JE VOUS RETROUVERAI LUNDI SANS DOUTE APRES UNE PETITE PAUSE


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